Avis complet sur Make : fonctionnalités, prix et alternatives en 2025

Un outil performant pour automatiser et connecter vos outils

Redigé par :
Edouard Gonet
Publié le :
2025-12-12
Mis à jour :
2025-12-12

#1 Make c'est quoi ?

Un outil d'automatisation visuel, puissant et connecté

Make.com est une plateforme d'automatisation no code qui permet de connecter des outils, d'orchestrer des workflows et d'intégrer de l'intelligence artificielle sans écrire une seule ligne de code.

Plutôt que de coder des scripts complexes, on construit des scénarios visuels composés de modules préconfigurés. Le résultat : des synchronisations entre Airtable, Webflow, Shopify, Typeform ou bien d'autres outils, exécutées automatiquement.

Pourquoi j'utilise Make au cœur de mon activité

Make ne remplace pas un outil métier ; il relie les outils entre eux et automatise des processus répétitifs. Voici quelques cas concrets qui expliquent pourquoi il est devenu indispensable pour moi :

  • Synchronisation Airtable ↔ Webflow : dès qu'une fiche est mise à jour dans Airtable, le contenu se publie automatiquement sur le site. Finies les mises à jour manuelles.
  • Matching leads ↔ experts : réception des leads, règles de qualification, et mise en relation automatisée avec nos experts. Le workflow réduit les temps de traitement et les erreurs humaines.
  • Création de contenu semi-automatisée : Make aide à rassembler des informations, générer des ébauches via IA et alimenter des workflows éditoriaux pour aller plus vite dans la rédaction.

Vous pouvez découvrir mon avis complet en vidéo ci-dessous :

Qui devrait choisir Make et qui devrait réfléchir à une alternative

Make s'adresse à un large public, mais certains profils tireront davantage profit de la plateforme :

  • Indépendants, créateurs et solopreneurs qui maîtrisent un peu le no code et veulent gagner du temps sur des tâches répétitives.
  • PME et équipes sales/marketing qui cherchent à fluidifier des process, synchroniser des données et réduire les tâches manuelles.
  • Product teams et utilisateurs avancés qui souhaitent prototyper des produits ou bâtir des workflows plus complexes.

En revanche :

  • Débutants complets peuvent préférer une alternative plus simple comme Zapier pour se lancer.
  • Organisations à très gros volumes ou souhaitant de l'auto-hébergement préféreront parfois n8n pour des performances et un contrôle supérieurs.


#2 Les fonctionnalités clés

  • Scénarios visuels : éditeur drag and drop qui rend lisible et modifiable une automatisation par n'importe qui connaissant les bases du no code.
  • Modules et connecteurs : des centaines de modules prêts à l'emploi pour des outils courants comme Shopify, Excel, Airtable, Typeform, Zendesk, etc.
  • Agents IA : possibilité d'intégrer des agents conversationnels ou des modules IA pour personnaliser des réponses, automatiser des tâches de support ou enrichir du contenu.
  • Grid : une carte visuelle des scénarios permettant de voir les dépendances, détecter et corriger les erreurs lorsque les automatisations deviennent nombreuses.
  • Templates : bibliothèque de scénarios préconstruits pour démarrer rapidement, s'inspirer ou adapter sans partir de zéro.

#3 Comment fonctionne Make ?

Make fonctionne en créant des scénarios, qui sont des schémas composés de déclencheurs et d’actions à réaliser lors de l’automatisation. On peut dire qu’Integromat fonctionne en configurant des situations possibles, et y associe des actions ou réponses appropriées.

Toutes ces configurations de scénarios sont créées à l’aide de « glisser-déposer », et sont affichées sur un schéma graphique facile à comprendre comme ci-dessous. Concrètement ici on va regarder les nouveaux e-mails qui arrivent dans Gmail avec une PJ et on va ensuite les enregistrer dans un dossier Google Drive :


Finalement Make génère des connexions avec les API de plusieurs applications (ici Gmail et Google Drive) pour permettre d'échanger des données et des informations pour automatiser les processus définis. L'exemple ici est assez simple mais il faut savoir qu'il est possible de connecter des centaines d'application différentes entrent-elles.

On pourrait dire presque toutes 😄 En effet dans notre quotidien digital, il existe de très nombreuses tâches routinières qui n’apportent pas de valeur ajoutée et qu’il est plus logique de confier à un ordinateur.

Nous vous présentons ci-dessous 2 cas d’usages classiques de recours à l’automatisation.

Imaginons que vous utilisiez Hubspot comme CRM et Mailchimp comme outils d'e-mailing et que vous souhaitez fidéliser vos clients après une première vente.

L’une des actions les plus courantes consiste à créer des mails personnalisés pour chacun de vos clients afin d’essayer de capter leur attention avec des offres attrayantes après leur 1er achat.

Mais pour savoir qu'un client a déjà passé commande vous allez devoir mettre à jour à la main votre liste de client fidèle sur Mailchimp : c'est une opération très chronophage !

Grâce à un scénario Make tout cela peut être fait automatiquement entre Hubspot et Mailchimp :

Un autre exemple de tâche répétitive peut consister à trier les résultats d’une enquête que vous avez menée via Typeform pour comprendre comment améliorer vos stratégies de marketing.

Dans ce cas, Make peut vous aider à mettre en ordre les résultats, grâce à une configuration simple et basique. Cela vous évitera de lire et trier manuellement toutes les réponses dans Google Sheet :

Bonnes pratiques pour démarrer efficacement

  1. Partir de vrais besoins : identifiez les processus à forte valeur ajoutée avant d'automatiser. Évitez d'automatiser pour automatiser.
  2. Commencer par un template : adapter un scénario existant économise du temps et fournit une structure fiable.
  3. Prototyper puis industrialiser : construisez un petit scénario, testez-le, puis complexifiez progressivement.
  4. Surveiller avec Grid : quand les scénarios deviennent interdépendants, utilisez Grid pour visualiser et détecter les erreurs.
  5. Faire appel à un expert : pour des automatisations complexes, collaborer avec un expert permet d'aller plus vite et d'éviter des erreurs coûteuses.
Ne partez pas dans tous les sens pour construire le plus d'automatisations possible. Il faut partir de vrais besoins pour construire des automatisations utiles.

Les limites de l’automatisation :

N’oubliez pas que même si vous automatisez vos tâches, vous devrez continuer à les contrôler.

Par exemple, même si vos factures sont créées et envoyées à vos clients automatiquement, vous devrez toujours les vérifier de temps en temps pour vous assurer que les données ont été saisies correctement. Cependant, cela reste un gain de temps par rapport à l’envoi manuel de factures.

De plus, les automatisations peuvent parfois échouer. Par exemple, si une application a récemment modifié ses conditions d’utilisation, elle peut être déconnectée, et l’automatisation s’arrête jusqu’à ce que soient mises à jour ses autorisations.

Il est également possible que dans certains des processus que vous avez automatisés, quelque chose de nouveau soit incorporé, qui n’avait pas été envisagé lors de l’automatisation initiale, et que cela génère une erreur. Vous devrez alors mettre à jour l’automatisation pour prendre en compte cette nouvelle condition.

Comme partout, des erreurs peuvent se produire. Dans la plupart des cas, elles sont facilement résolues.

Par exemple, Make vous informe par email lorsqu’il détecte une erreur, et vous pouvez entrer dans l’application pour la corriger rapidement. Make comprend également des outils de gestion des erreurs afin de minimiser les problèmes.


#4 Avantages et limites à connaître

  • Avantages
    • Interface visuelle claire et flexible.
    • Grand nombre de connecteurs et possibilités d'orchestration.
    • Tarification compétitive pour la valeur apportée.
    • Fonctionnalités avancées comme les agents IA et Grid pour gérer la complexité.
  • Limites
    • Courbe d'apprentissage réelle : il faut pratiquer pour devenir efficace.
    • Performances variables sur des volumes très importants.
    • Documentation de certains modules parfois incomplète.

#5 Make vs Zapier

Les deux outils ont une proposition de valeur similaire : la connexion entre applications et l’automatisation des flux de travail. Alors, comment choisir entre Makeet Zapier ?

Make est un outil low code dans la mesure où vous allez parfois avoir besoin de connaissances techniques pour créer des automatisations. En effet même si vous pouvez configurer visuellement l’automatisation de tâches simples, les scénarios plus avancés nécessitent quant à eux une connaissance plus approfondie de la logique d’automatisation des processus, ainsi que des notions de code. En revanche, Zapier est un outil vraiment no-code. Il s’agit d’une interface simple de type glisser-déposer : si vous êtes peu à l'aide avec des notions techniques commencez donc par Zapier.

Finalement, Make est plus adapté à l’automatisation avancée des flux de travail et aux scénarios prêts à l’emploi à la fois simple et complexe : il s’agit d’un outil robuste et complet. Bien qu’il s’accompagne d’une courbe d’apprentissage assez longue, l’investissement en vaut la peine ! En revanche, Zapier est plutôt destiné aux utilisateurs novices et aux tâches personnelles. Il s’agit d’un outil véritablement no code, très intuitif et facile à apprendre. Cependant, comme pour la plupart des applications SaaS, Zapier est plus restrictif en termes de personnalisation et peut vite devenir cher si vous l'utilisez à grande échelle.

#6 Tarifs Make

Il est possible de démarrer gratuitement. Les plans payants commencent autour de 9 dollars par mois et montent selon le nombre d'opérations et les fonctionnalités.

Un modèle fréquent consiste à prendre un plan basique et à ajouter des crédits ponctuels lorsque la consommation augmente. Pour des besoins d'entreprise, des plans customisés sont disponibles.

#7 Conclusion : Make aujourd'hui et demain

Make.com est devenu un pilier pour toute organisation souhaitant automatiser et connecter ses outils sans coder. Sa montée en puissance tient à sa flexibilité, son interface visuelle et l'intégration croissante de l'intelligence artificielle via des agents. Pour les solopreneurs et les PME, il représente souvent le bon compromis entre simplicité et puissance. Pour les cas très simples, Zapier reste une option facile à prendre en main. Pour des besoins extrêmes de volume ou d'hébergement, n8n peut être préférable.

Enfin, l'intégration des agents IA ouvre des possibilités nouvelles pour personnaliser des interactions, améliorer le support client et accélérer la production de contenu. C'est encore le début. Avec une stratégie claire et les bons accompagnements, Make peut réellement devenir la colonne vertébrale opérationnelle d'un business.

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